Secrétaire de rédaction

Un secrétaire de rédaction (abrégé en SR) est un journaliste dont le rôle est de veiller à la qualité éditoriale des contenus publiés dans un média.

Ses fonctions sont multiples : d’une part, le ou la SR rédige tous les contenus hors-texte (titres, surtitres, accroches, chapeaux, exergues, relances, légendes, notes et encadrés…). D’autre part, les secrétaires de rédaction veillent à vérifier la qualité des informations diffusées sur le fond, et sur la forme (correction, reformulation…).

Par ailleurs, les secrétaires de rédaction sont amenés à coordonner les différents intervenants de le chaine de publication : rédacteurs, iconographes, photographes et imprimeurs.

Le SR, un journaliste à part entière

Le SR est un journaliste à part entière. Il travaille en étroite collaboration avec la rédaction en chef, les rédacteurs, le ou les maquettistes, voire avec l’imprimeur, dans le but d’améliorer la lisibilité d’un article. Toutefois, il n’intervient pas dans la production originelle des contenus publiés, son intervention a pour but d’améliorer la qualité éditoriale des contenus destinés à la publication.


Signe

Un signe est une lettre, un chiffre, un signe de ponctuation ou un espace entre deux mots.
Le signe permet de calculer la taille d’un feuillet et donc d’un papier afin de déterminer la surface qu’un article occupera dans une page.


Source

Une source, pour « source d’information », désigne l’origine d’une information énoncée dans un écrit mais également à toute communication orale diffusée.

On distingue trois catégories de sources, primaire, secondaire et tertiaire :

    • Les primaires consistent en des documents bruts (archives par exemple) ou un témoignage direct
    • Les secondaires reposent sur une analyse ou une reformulation de sources primaires
    • Les tertiaires sont une sélection et ou une compilation de sources primaires et secondaires.

    Cette dernière catégorie de sources est toutefois rarement évoquée dans le cadre d’une activité journalistique.

  • Pas de source, pas de presse

  • Par définition, sans sources d’information, les médias n’auraient aucun contenu à diffuser.

Sudoku

Le sudoku est un puzzle de logique qui a connu une diffusion mondiale à compter des années 2000.

Sudoku

Les racines du sudoku

Le sudoku, tel que nous le connaissons aujourd’hui, trouve ses racines dans un puzzle appelé « carré latin« , qui remonte au XVIIIe siècle. Ce concept a été introduit par le mathématicien suisse Leonhard Euler. Les carrés latins sont des grilles dans lesquelles chaque numéro apparaît une seule fois dans chaque ligne et chaque colonne.

Les premiers pas du sudoku moderne

Le sudoku moderne a été inventé par Howard Garns, un architecte américain, en 1979. Garns a publié son puzzle sous le nom de « Number Place » dans un magazine de jeux de l’époque, Dell Pencil Puzzles & Word Games. Ce puzzle consistait en une grille de 9×9 avec des chiffres pré-remplis, le but étant de remplir les cases vides de sorte que chaque chiffre de 1 à 9 apparaisse une seule fois dans chaque ligne, colonne et sous-grille de 3×3.

Origine du Sudoku

Le puzzle a été introduit au Japon en 1984 par Nikoli, une maison d’édition spécialisée dans les puzzles, sous le nom de « Sūji wa dokushin ni kagiru », ce qui signifie « les chiffres doivent être uniques« . Ce nom a été abrégé en « sudoku », formé des mots japonais « sū » (chiffre) et « doku » (unique).

Le nom « sudoku » est devenu emblématique du puzzle et a facilité sa diffusion mondiale. L’abréviation succincte et facile à mémoriser a permis au jeu de se démarquer et de captiver un public global. Le nom même du jeu reflète sa nature et son objectif : faire en sorte que chaque chiffre soit unique dans les lignes, colonnes et sous-grilles.

Le Sudoku dans la presse

Le sudoku a véritablement pris son envol international au début des années 2000. En 2004, Wayne Gould, un ancien juge de Hong Kong, a développé un logiciel pour générer des grilles de sudoku. Il a ensuite persuadé The Times de Londres de publier le puzzle quotidiennement. Le succès a été immédiat, et d’autres journaux britanniques et internationaux ont rapidement suivi.

Le sudoku est devenu un phénomène mondial, apparaissant dans des journaux et magazines de presque tous les pays. Les lecteurs de tous âges et de tous horizons ont adopté ce puzzle pour ses défis intellectuels et son format accessible.

Apparition du sudoku en France

En France, le sudoku a commencé à apparaître dans la presse au milieu des années 2000. Des journaux comme Le Figaro, Le Monde et Libération ont inclus des grilles de sudoku dans leurs publications quotidiennes. Le puzzle a gagné en popularité grâce à son accessibilité et à sa capacité à captiver les esprits.

Les magazines de jeux et les publications spécialisées ont également embrassé le sudoku, offrant des grilles de différents niveaux de difficulté pour satisfaire à la fois les débutants et les experts. Aujourd’hui, le sudoku est un élément incontournable de la presse française, apprécié pour ses qualités stimulantes et divertissantes.

La presse, vecteur de popularisation du Sudoku

L’inclusion du sudoku dans la presse a joué un rôle crucial dans sa popularité. Les journaux ont offert une plate-forme régulière pour ce puzzle, permettant à un large public de découvrir et d’apprécier ce jeu de logique. De plus, les éditions spéciales et les livres de sudoku ont prospéré, offrant aux passionnés des heures de divertissement supplémentaire.

Tartiner

Le terme « tartiner », dans le contexte journalistique, possède une connotation péjorative. Il désigne l’acte de rédiger de manière excessive ou peu concise, souvent en étirant un contenu pour remplir l’espace disponible, au détriment de la qualité ou de la pertinence de l’information.

Qu’est-ce que « tartiner » en journalisme ?

Dans la presse, « tartiner » désigne le fait de produire un texte long, verbeux et parfois redondant, sans réel ajout d’information ou de valeur pour le lecteur. Cette pratique peut découler de diverses contraintes :

  • Remplir un espace prévu dans une maquette lorsque le contenu initial est insuffisant.
  • Rendre un article plus imposant pour donner une illusion de profondeur.
  • Répondre à des impératifs éditoriaux qui favorisent la quantité sur la qualité.

Un journaliste accusé de « tartinage » risque de voir son travail critiqué pour son manque de concision et de rigueur. Les lecteurs, à leur tour, peuvent percevoir ce type de contenu comme laborieux ou ennuyeux.

Un synonyme de l’acte de tartiner est tirer à la ligne.

Tirage

Le tirage est le nombre d’exemplaires imprimés d’une publication écrite. Il ne faut pas confondre ce nombre avec la diffusion ou avec le nombre d’exemplaires vendus (ou offerts en promotion).

Le tirage résulte de l’addition de la diffusion et du bouillon.


Tirer à la ligne

L’expression familière « tirer à la ligne » est utilisée, en presse écrite, pour caractériser l’action d’allonger un écrit pour qu’il contienne plus de signes.

En délayant ainsi un texte, c’est à dire, en  le rédacteur peut espérer une rémunération plus importante qu’initialement prévue ou commandée.

L’expression peut être vue comme un synonyme de l’action de « tartiner ».


Titraille

La titraille est l’ensemble des éléments entrant dans la composition d’un titre (surtitre, titre, sous-titre, et sommaire), qui se doit de s’accorder à l’illustration (photo, caricature ou infographie).


Tribune

Une tribune ou « tribune libre » est la publication dans un support médiatique d’un texte exprimant une opinion ou une analyse de faits ou d’idées. Ce type de textes est -théoriquement- publié sous la responsabilité de leurs auteurs et non sous la responsabilité du directeur de la publication. Il s’agit donc de l’expression d’un regard extérieur à la rédaction.

Cette publication peut être signée par un ou plusieurs auteurs, ou également par un groupement représentatif (association, syndicat, etc.). Généralement, les tribunes reflètent une opinion ou un regard technique quant au sujet traité.

A l’origine, la tribune désignait l’estrade réservé aux orateurs dans les salles de délibération des Assemblées.

La tribune se rapproche également beaucoup du concept de Lettre ouverte de l’Avis d’expert ou du Billet.