La viande froide est un terme argotique du vocabulaire des journalistes pour désigner les nécrologies rédigées avant la mort des personnes concernées. Ce « stock » de textes prêts à être publié permet de publier rapidement une nécrologie à l’annonce d’un décès.
Ces textes sont conservés au frigo, en attente de publication.
Rafraichir la viande froide
Rafraichir la viande froide est une expression désignant l’actualisation régulière des nécrologies.
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Une lettre ouverte est un texte publié afin d’être lu par un large public même s’il s’adresse généralement à une personne ou une audience définie. Il s’agit d’un texte exprimant une opinion étayée par une analyse de faits et/ou d’idées.
Lettre ouverte et tribune
La lettre ouverte peut être confondue avec la tribune. On les distingue comme suit :
- Les lettres ouvertes sont adressées à une audience définie. On citera notamment le « J’accuse… ! » d’Émile Zola, s’adressant directement au président de la République française, Félix Faure, dans le cadre de l’Affaire Dreyfus,
- La tribune est, elle, l’expression d’une opinion ou d’une analyse de faits ou d’idées. Son audience n’a pas de destination autre que celle du lectorat.
Les lettres ouvertes hors presse
Une lettre ouverte peut également prendre la forme d’une publication hors-presse. Elle prendra alors forme d’une expression artistique, telle une chanson, d’un livre, d’une affiche, d’un post sur l’Internet ou de n’importe quelle forme d »expression publique. Par exemple, une lettre ouverte écrite par le pape est appelée lettre apostolique.
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La TVA (taxe sur la valeur ajoutée) est un impôt indirect sur la consommation. En France, il existe un taux particulier (dit aussi « taux super réduit« ) qui s’applique notamment aux publications de presse quotidiennes et périodiques, on parle parfois dans ce cas de « TVA presse« .
Pourquoi une TVA presse ?
Ce taux de TVA très réduit appliqué à la presse s’apparente à une aide indirecte au secteur. En effet, avec 2,1 % de TVA le prix de vente au public devient nettement plus attractif à la vente qu’avec un taux de 20 %. Certaines conditions sont à remplir pour pouvoir appliquer ce taux :
- La publication doit avoir une parution trimestrielle au minimum,
- La parution doit être conforme à la loi du 29 juillet 1881.
- La publication doit faire l’objet d’une vente auprès du public.
On précisera que les publications de presse à caractère pornographique (ou violentes) sont exclues du bénéfice de ce taux super réduit.
Imprimée, en ligne : harmonisation de la TVA presse en 2014
Jusqu’en 2014, seule la presse imprimée pouvait appliquer ce taux super réduit sur ses ventes. C’est seulement le 27 février 2012 que sera votée la loi n° 2014-23 tendant à instaurer l’égalité fiscale au 1er février 2014 pour tous les titres d’ information quel que soit leur support de diffusion. Jusque-là, la presse en ligne était soumise au taux normal de TVA (20 % à la date de rédaction de cet article – Juillet 2023).
Un taux qui n’est pas réservé qu’à la presse
Le taux super réduit est également applicable à d’autres secteurs en dehors de la presse. On évoquera notamment : les médicaments remboursés par la sécurité sociale, les produits sanguins d’origine humaine, les représentations de spectacles vivants (théâtre et spectacles de cirque) ainsi que la vente d’animaux vivants de boucherie et de charcuterie.
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La Commission paritaire des publications et des agences de presse (CPPAP) est un organisme d’État français ayant la charge des trois missions suivantes :
- « Délivrer un avis relatif au bénéfice du régime économique de la presse des publications« . La commission examine si les publications peuvent bénéficier des allègements fiscaux et de tarifs postaux préférentiels. Elle peut également délivrer aux publications la possibilité de bénéficier du taux de TVA réduit (2,10 %).
- « Proposer l’inscription sur la liste des entreprises ayant le statut d’agence de presse« . La CPPAP peut se prononcer sur l’éligibilité à ce statut, conformément à l’ordonnance du 2 novembre 1945, mise à jour par la loi du 22 mars 2012 de simplification du droit.
- « Reconnaître la qualité de services de presse en ligne« . Les critères de reconnaissance sont définis par le décret n°2009-1340 du 29 octobre 2009. Cette reconnaissance ouvrant notamment le droit d’appliquer le taux de TVA réduit sur la vente des contenus numériques.
- Les avis délivrés par la CPAPP sont susceptibles de recours devant la juridiction administrative.
Origine et composition de la CPAPP
Créée en 1945, la CPAPP souvent appelée simplement « Commission paritaire », est affiliée au ministère de la Culture. Elle est composée de manière paritaire de représentants des entreprises et agences de presse, désignés par les organisations professionnelles réputées les plus représentatives. La commission est présidée par un conseiller d’Etat nommé par le ministre chargé de la communication. Les ministères de la Culture, du Budget, de l’Economie et de la Justice dispose également de représentants nommés par le ministre concerné.
Le site internet de la CPAPP fournit de nombreuses informations complémentaires sur ses travaux, dont ses rapports d’activité et ses publications.
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L’investigation est l’une des méthodes utilisées dans le journalisme pour recueillir des informations. Le journaliste d’investigation mène une démarche active en ce sens. Il mènera ainsi un type d’enquête impliquant des interviews, de la recherche d’éléments via des archives ou tout autre source de d’informations (statistiques, règlementaires…).
Par nature, le travail du journaliste est d’investiguer sur l’information initiale, qu’il s’agisse d’un dépêche d’agence de presse, un de tout autre communiqué, d’où qu’il émane. Il peut alors s’agir d’une simple vérification sur l’authenticité des sources, primaire et secondaire.
L’enquête : un journalisme d’investigation
Appelé aussi journalisme d’enquête, l’investigation est la pratique du journaliste d’investigation. L’enquêteur procède ainsi à des recherches approfondies et provenant de sources diversifiées, afin d’étudier, de révéler ou d’attester un fait d’actualité. Cette pratique s’exerce dans le respect des règles déontologiques du journalisme, notamment, en ce qui concerne le respect et le recoupement des sources.
Investigation et reportage
L’investigation se distingue d’autres genres de journalisme tels que l’analyse politique, le commentaire d’actualité ou de l’éditorialisme qui ne résultent généralement pas d’une investigation préalable. On peut également comparer le rôle de l’enquêteur à celui du reporteur. Ce dernier pouvant se contenter de simplement rapporter des faits quand le premier aspire à en étudier les origines.
Investigation, l’étymologie
Le substantif « investiguer » s’inspire de l’anglais « to investigate » se traduisant par « enquêter ». Les médias anglo-saxons sont à l’origine de l’engouement pour le journalisme d’investigation. Cependant, on note qu' »investiguer est issu du latin explicite « investigare » (« suivre la piste, chercher ») ; une étymologie suffisamment explicite.
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La rubrique des chiens écrasés est l’appellation familière, humoristique voire péjorative, du jargon journalistique pour désigner une rubrique relatant des faits divers n’ayant que peu d’intérêt.
Les informations sans grande importance contenues dans cette rubrique n’ont généralement aucun lien les unes avec les autres. Également, ces informations n’ont pas non plus de lien avec l’actualité.
Chiens écrasés : au plus bas de la hiérarchie de l’information
La rubrique des chiens écrasés peut être placée au plus bas de la hiérarchie de l’information. Son utilité première est de permettre de combler un espace vide dans un média de presse traditionnelle en cas d’article non livré par un rédacteur et dont il faut pallier l’absence.
Dans le passé, la présence de cette rubrique était assumée par les éditeurs de certains supports, en raison de la dimension récréative qu’elle pouvait offrir aux lecteurs. En effet, la collection de faits divers insignifiants, anecdotiques voire insolites pouvait jouer le rôle d’intermède égayant, un moment, la lecture d’un journal.
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Le « journalisme gonzo » caractérise une pratique journalistique assumant des textes au parti pris subjectif généralement écrits à la première personne. Le gonzo va au-delà de la simple relation objective des faits. Par le biais de textes souvent autobiographiques, d’anecdotes et d’appréciations subjectives.
Le gonzo ou le journalisme subjectif
Souvent rédigé à la première personne, le journalisme gonzo revendique sa subjectivité. Le rédacteur fait part du ressenti qu’il éprouve au cours d’une enquête et/ou d’interviews visant à relater des faits ou des événements qu’il investigue.
Hunter S. Thompson et le gonzo
On associe le journalisme gonzo à l’écrivain et journaliste Hunter S. Thompson, qui fut popularisa cette pratique du journalisme. Né en juillet 1937 aux États-Unis, Hunter S. Thompson se fit connaître par ses méthodes d’enquête alliant une plume polémique à de prises de positions politiques assumées.
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La nécrologie est un texte publié à l’occasion de la mort d’une personnalité. En France, ces notices biographiques ont souvent tonalité flatteuse, voire laudative. Dans certains pays comme le Royaume-Uni, il est d’usage d’aborder dans une nécrologie, tous les aspects de la vie de la personne décédée, y compris les négatifs.
Généralement, les supports de presse constituent un stock de ce type d’articles, en réserve dans le « frigo » ou dans le « marbre », en vue de pouvoir les publier très rapidement en cas de décès de la personnalité en question.
Dans la profession, l’abréviation « nécro » est utilisée communément. Le terme argotique « viande froide » l’est également pour évoquer les nécrologies.
Nécrologie et avis de décès
Une nécrologie n’est pas à confondre avec l’avis de décès, ce dernier consistant en l’insertion d’une annonce payante publiée à l’initiative des proches d’une personne récemment décédée.
Cependant, les avis de décès, ou faire-part de décès, sont publié dans une support de presse dans une rubrique appelée « rubrique nécrologique« .
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Le 20 heures, ou 20 H, désigne en France le programme d’informations télévisé du soir, diffusé, comme son nom l’indique à compter de huit heures du soir par quelques chaînes de télévision hexagonale. Sa durée est généralement d’environ 30 à 40 minutes. A l’occasion d’événements exceptionnels (journées électorales, événement sportif ou culturel particulièrement marquants), sa durée peut être allongée et son horaire initial de diffusion, modifié.
Ce journal d’informations télévisées a comme objectif de rendre compte de l’actualité du jour et compléter les faits d’actualité s’étant déroulé les jours précédents.
Le 20 heures traite, par la voie de reportage ou d’interviews des faits d’actualité de nature politique, sociale, culturelle, sportif et économique.
Le 20 H, star des audiences
Le 20 heures est en France un des programmes aux audiences les plus importantes. Le journal télévisé de TF1, première chaîne française en matière d’audience est régulièrement considéré comme le journal télévisé le plus populaire d’Europe.
Toutefois, avec l’avènement de l’internet et des chaînes d’information continue (France 24, CNews, LCI et BFM TV pour la France), l’aspect incontournable de ce type programme tend à s’estomper.
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Un Billet est un article court et souvent récurrent, commentant de manière subjective une information ou un fait d’actualité. On appelle aussi « billet d’humeur » ce format de texte à la tonalité personnelle et souvent humoristique. Le billet est le plus souvent publié en première ou en dernière page d’un journal.
Dans le monde audiovisuel, les billets sont souvent programmés à heure fixe au cours d’une émission.
Billet et chronique
Dans le monde des médias, un billet s’apparente souvent à une chronique, en raison notamment de sa récurrence et de sa tonalité personnelle. Sur les réseaux sociaux ou sur un blog, le billet se présentera sous la forme d’un texte court réagissant à un fait d’actualité.
L’étymologie de billet provient probablement du format réduit d’un billet de banque imposant une contrainte d’espace et donc, de la nature forcément concise de mots qu’on peut noter sur ce type de support.
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