Scoop

Un scoop est un terme du jargon journalistique désignant une information dont la diffusion est faite en exclusivité vis à vis de la concurrence. De nombreux scoops touchant la vie de personnalités, (i.e. : people), sont le fait de paparazzi.

Cet anglicisme peut être traduit en Français par « exclusivité« .

La traduction littérale du verbe en Français est « écoper » ou « ramasser ».


Secrétaire de rédaction

Un secrétaire de rédaction (abrégé en SR) est un journaliste dont le rôle est de veiller à la qualité éditoriale des contenus publiés dans un média.

Ses fonctions sont multiples : d’une part, le ou la SR rédige tous les contenus hors-texte (titres, surtitres, accroches, chapeaux, exergues, relances, légendes, notes et encadrés…). D’autre part, les secrétaires de rédaction veillent à vérifier la qualité des informations diffusées sur le fond, et sur la forme (correction, reformulation…).

Par ailleurs, les secrétaires de rédaction sont amenés à coordonner les différents intervenants de le chaine de publication : rédacteurs, iconographes, photographes et imprimeurs.

Le SR, un journaliste à part entière

Le SR est un journaliste à part entière. Il travaille en étroite collaboration avec la rédaction en chef, les rédacteurs, le ou les maquettistes, voire avec l’imprimeur, dans le but d’améliorer la lisibilité d’un article. Toutefois, il n’intervient pas dans la production originelle des contenus publiés, son intervention a pour but d’améliorer la qualité éditoriale des contenus destinés à la publication.


Signe

Un signe est une lettre, un chiffre, un signe de ponctuation ou un espace entre deux mots.
Le signe permet de calculer la taille d’un feuillet et donc d’un papier afin de déterminer la surface qu’un article occupera dans une page.


Source

Une source, pour « source d’information », désigne l’origine d’une information énoncée dans un écrit mais également à toute communication orale diffusée.

On distingue trois catégories de sources, primaire, secondaire et tertiaire :

    • Les primaires consistent en des documents bruts (archives par exemple) ou un témoignage direct
    • Les secondaires reposent sur une analyse ou une reformulation de sources primaires
    • Les tertiaires sont une sélection et ou une compilation de sources primaires et secondaires.

    Cette dernière catégorie de sources est toutefois rarement évoquée dans le cadre d’une activité journalistique.

  • Pas de source, pas de presse

  • Par définition, sans sources d’information, les médias n’auraient aucun contenu à diffuser.

Tirage

Le tirage est le nombre d’exemplaires imprimés d’une publication écrite. Il ne faut pas confondre ce nombre avec la diffusion ou avec le nombre d’exemplaires vendus (ou offerts en promotion).

Le tirage résulte de l’addition de la diffusion et du bouillon.


Titraille

La titraille est l’ensemble des éléments entrant dans la composition d’un titre (surtitre, titre, sous-titre, et sommaire), qui se doit de s’accorder à l’illustration (photo, caricature ou infographie).


Tribune

Une tribune ou « tribune libre » est la publication dans un support médiatique d’un texte exprimant une opinion ou une analyse de faits ou d’idées. Ce type de textes est -théoriquement- publié sous la responsabilité de leurs auteurs et non sous la responsabilité du directeur de la publication. Il s’agit donc de l’expression d’un regard extérieur à la rédaction.

Cette publication peut être signée par un ou plusieurs auteurs, ou également par un groupement représentatif (association, syndicat, etc.). Généralement, les tribunes reflètent une opinion ou un regard technique quant au sujet traité.

A l’origine, la tribune désignait l’estrade réservé aux orateurs dans les salles de délibération des Assemblées.

La tribune se rapproche également beaucoup du concept de Lettre ouverte de l’Avis d’expert ou du Billet.


TVA presse

La TVA (taxe sur la valeur ajoutée) est un impôt indirect sur la consommation.  En France, il existe un taux particulier (dit aussi « taux super réduit« ) qui s’applique notamment aux publications de presse quotidiennes et périodiques, on parle parfois dans ce cas de « TVA presse« .

Pourquoi une TVA presse ?

Ce taux de TVA très réduit appliqué à la presse s’apparente à une aide indirecte au secteur. En effet, avec 2,1 % de TVA le prix de vente au public devient nettement plus attractif à la vente qu’avec un taux de 20 %. Certaines conditions sont à remplir pour pouvoir appliquer ce taux :

    • La publication doit avoir une parution trimestrielle au minimum,
    • La parution doit être conforme à la loi du 29 juillet 1881.
    • La publication doit faire l’objet d’une vente auprès du public.

On précisera que les publications de presse à caractère pornographique (ou violentes) sont exclues du bénéfice de ce taux super réduit.

Imprimée, en ligne : harmonisation de la TVA presse en 2014

Jusqu’en 2014,  seule la presse imprimée pouvait appliquer ce taux super réduit sur ses ventes.  C’est seulement le 27 février 2012 que sera votée la loi n° 2014-23 tendant à instaurer l’égalité fiscale au 1er février 2014 pour tous les titres d’ information quel que soit leur support de diffusion. Jusque-là, la presse en ligne était soumise au taux normal de TVA (20 % à la date de rédaction de cet article – Juillet 2023).

Un taux qui n’est pas réservé qu’à la presse

Le taux super réduit est également applicable à d’autres secteurs en dehors de la presse. On évoquera notamment : les médicaments remboursés par la sécurité sociale, les produits sanguins d’origine humaine, les représentations de spectacles vivants (théâtre et spectacles de cirque) ainsi que  la vente d’animaux vivants de boucherie et de charcuterie.