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Off

Off est employé dans l’expression « c’est off ! » pour préciser à un journaliste que les propos qu’il recueille ne sont pas destinés à être publiés ou que leur locuteur ne doit pas être nommément cité comme teneur de ces propos. La personne interrogée consent à délivrer des informations en échange de l’absence de précision de leur source.

Étymologiquement, le terme provient de l’anglais « off the record« , c’est à dire « officieusement » ou plus littéralement pour qualifier des propos « non enregistrés« .

Qu’est-ce que l’Information « off« ?

L’expression « off » désigne une information communiquée par une source à un journaliste, qui ne doit pas être publiée ou attribuée directement à la source. Cela permet à la source de partager des informations sensibles ou confidentielles sans risque de répercussions directes. Il existe différents niveaux d' »off » :

  • « Off the record » : L’information ne peut être utilisée en aucune manière.
  • « Background » : L’information peut être utilisée, mais la source ne doit pas être citée directement.
  • « Deep background » : L’information peut être utilisée, mais sans mentionner la source, même de manière vague.

Les implications éthiques de l’usage du « off« 

L’utilisation du « off » pose plusieurs défis éthiques pour les journalistes :

  • Fiabilité de l’information : Les informations « off » peuvent être difficiles à vérifier, ce qui pose des problèmes de fiabilité.
  • Manipulation : Les journalistes doivent rester vigilants pour ne pas être utilisés par des sources ayant des agendas cachés.
  • Transparence : Le recours au « off » peut diminuer la transparence de l’information, ce qui peut éroder la confiance du public envers les médias.

Le « off », un contrat moral controversé

Le « off » est donc un contrat moral passé entre l’intervieweur et l’interviewé puisque le premier s’engage à conserver la confidentialité de la source. Toutefois, cette pratique est parfois dénoncée comme une forme de connivence, voire de manipulation. En effet, la source peut choisir délibérément son interlocuteur et ne lui dispenser que les informations de son choix.

Si elle présente des avantages indéniables pour la révélation de vérités importantes, la pratique du « off » n’est pas exempte de défis éthiques. Les journalistes doivent naviguer avec prudence dans l’utilisation de ces informations pour maintenir l’intégrité de leur travail et la confiance du public.


Mots fléchés

Les mots fléchés sont un jeu de lettres populaire qui consiste à remplir une grille avec des mots à partir de définitions données. Similaires aux mots croisés, ils se distinguent par l’utilisation de flèches indiquant la direction des mots à inscrire. Ce divertissement intellectuel est particulièrement apprécié dans la presse. Cet article explore la définition des mots fléchés, leur origine et leur apparition dans les journaux.

Qu’est-ce que les mots fléchés ?

Les mots fléchés sont un type de puzzle de mots qui consiste à remplir une grille de lettres en utilisant des indices. Contrairement aux mots croisés où les définitions sont en dehors de la grille, les mots fléchés intègrent les indices directement dans les cases de la grille sous forme de flèches. Ces flèches indiquent la direction (horizontale ou verticale) dans laquelle les mots doivent être inscrits.

Les mots fléchés sont conçus pour tester et enrichir le vocabulaire, tout en offrant un passe-temps amusant et stimulant. Les grilles varient en difficulté, allant des versions simples pour les débutants aux grilles complexes pour les experts.

Structure d’une grille de mots fléchés

Une grille de mots fléchés est composée de plusieurs cases blanches et noires. Les cases blanches doivent être remplies avec des lettres formant des mots, tandis que les cases noires séparent les mots entre eux. Les flèches dans les cases blanches fournissent les indices nécessaires pour trouver les mots corrects. La résolution d’une grille de mots fléchés requiert non seulement une bonne connaissance de la langue, mais aussi une capacité à interpréter les indices de manière créative.

Naissance des puzzles de mots

Les puzzles de mots ont une longue histoire, mais les mots fléchés tels que nous les connaissons aujourd’hui ont émergé plus récemment. Le premier puzzle de mots croisés moderne a été publié en 1913 par Arthur Wynne dans le New York World. Ce jeu a rapidement gagné en popularité, inspirant de nombreuses variantes, y compris les mots fléchés.

Apparition des Mots Fléchés dans la presse

Les mots fléchés sont une invention française, apparus pour la première fois dans les années 1960. Le jeu a été développé comme une alternative aux mots croisés, avec l’idée de rendre les indices plus accessibles et les grilles plus intuitives. Le format a rapidement séduit le public en France et s’est progressivement intégré dans les journaux et magazines.

L’Expansion dans les journaux

Les mots fléchés ont trouvé une place de choix dans la presse française dès leur introduction. Les journaux et magazines ont rapidement adopté ce jeu de lettres pour attirer les lecteurs et leur offrir une activité intellectuelle divertissante. Des publications comme Le Figaro et divers magazines hebdomadaires incluent régulièrement des grilles de mots fléchés, satisfaisant ainsi une demande croissante pour ce type de divertissement.

Rôle des mots fléchés dans la presse

Les mots fléchés jouent plusieurs rôles dans la presse. Ils attirent les lecteurs réguliers en offrant un contenu interactif et engageant, augmentent le temps de lecture et renforcent la fidélité à la publication. De plus, les mots fléchés sont souvent associés à une image positive, contribuant à l’attrait intellectuel et éducatif du journal ou du magazine.

Évolution et modernisation des mots fléchés

Avec l’avènement des médias numériques, les mots fléchés ont également trouvé leur place en ligne. De nombreux sites web et applications proposent des grilles de mots fléchés interactives, permettant aux utilisateurs de jouer sur leurs ordinateurs, tablettes et smartphones. Cette évolution numérique a permis de toucher un public encore plus large et de moderniser le jeu traditionnel tout en conservant son essence.

Les mots fléchés, avec leur origine française et leur popularité dans la presse, représentent un passe-temps intellectuel apprécié par des millions de personnes. Depuis leur apparition dans les journaux dans les années 1960, ils sont devenus un élément incontournable de la presse écrite, évoluant avec le temps pour s’adapter aux nouvelles technologies. Que ce soit pour enrichir son vocabulaire, passer le temps ou simplement s’amuser, les mots fléchés continuent de captiver et de divertir les lecteurs de tous âges.


Debunker

Le terme « debunker » est de plus en plus courant dans le domaine de la presse et des médias. Il désigne une personne ou un organisme qui s’efforce de démasquer les fausses informations, les mythes et les rumeurs en les réfutant avec des preuves et des faits vérifiables. Les debunkers jouent un rôle crucial dans notre société, particulièrement à une époque où les fake news peuvent se propager rapidement et influencer l’opinion publique.

L’Origine et l’évolution du terme debunker

Le mot « debunker » trouve ses racines dans l’anglais américain du début du 20e siècle, dérivé du verbe « debunk » qui signifie littéralement « démystifier » ou « démasquer« . À l’origine, il était utilisé pour dénoncer les charlatans et les imposteurs dans divers domaines, mais son usage s’est élargi avec l’avènement d’internet et des réseaux sociaux.

Rôle des debunkers dans les médias

Les debunkers agissent souvent comme des gardiens de l’information. Ils analysent les contenus qui circulent sur le web, vérifient les faits et publient des articles ou des vidéos pour contrer les informations erronées. Leur travail est essentiel pour maintenir un environnement médiatique sain et informé.

Exemple de debunking

Un exemple classique de debunking est le travail réalisé par des sites comme Snopes ou Hoaxbuster. Lorsqu’une rumeur ou une fake news commence à se répandre, ces sites enquêtent et fournissent des preuves pour confirmer ou réfuter l’information. Par exemple, la pandémie de COVID-19 a donné lieu à de nombreuses informations sur les traitements ou sur l’origine du virus, qui ont eu une influence notable sur la population.

Les fake news : un fléau pour l’information

Qu’est-ce qu’une fake news ?

Les fake news, ou fausses nouvelles, sont des informations délibérément fausses, souvent créées pour manipuler l’opinion publique ou générer des clics pour des raisons commerciales. Elles peuvent prendre la forme d’articles, de vidéos, de posts sur les réseaux sociaux, et bien plus encore.

Impact des fake news

Les fake news peuvent avoir des conséquences graves. Elles peuvent inciter à la haine, influencer des élections, nuire à la santé publique, et déstabiliser des sociétés entières.

Comment les debunkers combattent les fake news

Les debunkers utilisent diverses méthodes pour identifier et réfuter les fake news. Voici quelques-unes des techniques courantes :

Vérification des sources

La première étape dans le debunking est de vérifier les sources de l’information. Les debunkers cherchent à savoir si l’information provient d’une source fiable et crédible. Il est généralement admis qu’une nouvelle émanant d’une seule source primaire n’est pas fiable.

Analyse des faits

Les debunkers comparent les informations suspectes avec des données et des faits établis. Ils utilisent souvent des bases de données publiques, des recherches universitaires, et des rapports d’organismes reconnus.

Transparence et preuves

Pour gagner la confiance du public, les debunkers présentent leurs preuves de manière transparente. Ils expliquent leur méthodologie et fournissent des liens vers leurs sources d’information.

L’Importance de l’Éducation Médiatique

Sensibilisation du Public

Une partie importante du travail des debunkers consiste à sensibiliser le public à l’importance de vérifier les informations. Ils offrent des conseils et des outils pour aider les gens à identifier les fake news par eux-mêmes.

Promotion de la Pensée Critique

En enseignant au public à adopter une approche critique face à l’information, les debunkers contribuent à créer une société plus résiliente face à la désinformation. Les debunkers œuvrent donc, théoriquement, à une promotion de la pensée critique.


 

Quatrième pouvoir

L’expression de quatrième pouvoir est utilisée pour désigner l’ensemble des médias dont le rôle serait d’exercer un contre-pouvoir face aux pouvoirs d’un État. Ce 4e pouvoir contrebalancerait ainsi les trois pouvoirs, législatif, exécutif et judiciaire de l’État.

4e pouvoir ou simple influence médiatique ?

La validité du concept est discutée par certains auteurs. Ces derniers relativiseraient l’importance du pouvoir des médias, en la réduisant à une simple influence n’étant pas déterminant dans la vie politique d’un pays.

Les limites du 4e pouvoir

Les liens capitalistiques entre les médias et certains groupes industriels mettent à mal l’allégation d’indépendance de la presse.

Par ailleurs, on peut également avancer qu’aux côtés de ces quatre pouvoirs existe un cinquième incarné par l’argent et plus particulièrement, celui de la création monétaire. Ce 5e pouvoir entretenant des liens troubles avec les médias.

Origine de l’expression « quatrième pouvoir »

On attribue à l’homme politique britannique d’origine irlandaise Edmund Burke l’expression originale de « quatrième pouvoir ». Ce dernier employa plus précisément l’expression « quatrième état » à la fin du 18e siècle pour désigner les médias, en référence aux trois « états » de l’Ancien régime (noblesse, clergé et Tiers état).


Viande froide

La viande froide est un terme argotique du vocabulaire des journalistes pour désigner les nécrologies rédigées avant la mort des personnes concernées. Ce « stock » de textes prêts à être publié permet de publier rapidement une nécrologie à l’annonce d’un décès.
Ces textes sont conservés au frigo, en attente de publication.

Rafraichir la viande froide

Rafraichir la viande froide est une expression désignant l’actualisation régulière des nécrologies.

Lettre ouverte

Une lettre ouverte est un texte publié afin d’être lu par un large public même s’il s’adresse généralement à une personne ou une audience définie. Il s’agit d’un texte exprimant une opinion  étayée par une analyse de faits et/ou d’idées.

Lettre ouverte et tribune

La lettre ouverte peut être confondue avec la tribune. On les distingue comme suit :

    • Les lettres ouvertes sont adressées à une audience définie. On citera notamment le « J’accuse… ! » d’Émile Zola, s’adressant directement au président de la République française, Félix Faure, dans le cadre de l’Affaire Dreyfus,
    • La tribune est, elle,  l’expression d’une opinion ou d’une analyse de faits ou d’idées. Son audience n’a pas de destination autre que celle du lectorat.

Les lettres ouvertes hors presse

Une lettre ouverte peut également prendre la forme d’une publication hors-presse. Elle prendra alors forme d’une expression artistique, telle une chanson, d’un livre, d’une affiche, d’un post sur l’Internet ou de n’importe quelle forme d »expression publique. Par exemple, une lettre ouverte écrite par le pape est appelée lettre apostolique.


TVA presse

La TVA (taxe sur la valeur ajoutée) est un impôt indirect sur la consommation.  En France, il existe un taux particulier (dit aussi « taux super réduit« ) qui s’applique notamment aux publications de presse quotidiennes et périodiques, on parle parfois dans ce cas de « TVA presse« .

Pourquoi une TVA presse ?

Ce taux de TVA très réduit appliqué à la presse s’apparente à une aide indirecte au secteur. En effet, avec 2,1 % de TVA le prix de vente au public devient nettement plus attractif à la vente qu’avec un taux de 20 %. Certaines conditions sont à remplir pour pouvoir appliquer ce taux :

    • La publication doit avoir une parution trimestrielle au minimum,
    • La parution doit être conforme à la loi du 29 juillet 1881.
    • La publication doit faire l’objet d’une vente auprès du public.

On précisera que les publications de presse à caractère pornographique (ou violentes) sont exclues du bénéfice de ce taux super réduit.

Imprimée, en ligne : harmonisation de la TVA presse en 2014

Jusqu’en 2014,  seule la presse imprimée pouvait appliquer ce taux super réduit sur ses ventes.  C’est seulement le 27 février 2012 que sera votée la loi n° 2014-23 tendant à instaurer l’égalité fiscale au 1er février 2014 pour tous les titres d’ information quel que soit leur support de diffusion. Jusque-là, la presse en ligne était soumise au taux normal de TVA (20 % à la date de rédaction de cet article – Juillet 2023).

Un taux qui n’est pas réservé qu’à la presse

Le taux super réduit est également applicable à d’autres secteurs en dehors de la presse. On évoquera notamment : les médicaments remboursés par la sécurité sociale, les produits sanguins d’origine humaine, les représentations de spectacles vivants (théâtre et spectacles de cirque) ainsi que  la vente d’animaux vivants de boucherie et de charcuterie.

Commission paritaire des publications et des agences de presse

Commission paritaire des publications et agences de presse (CPPAP)

La Commission paritaire des publications et des agences de presse (CPPAP) est un organisme d’État français ayant la charge des trois missions suivantes :

    1.  « Délivrer un avis relatif au bénéfice du régime économique de la presse des publications« . La commission examine si les publications peuvent bénéficier des allègements fiscaux et de tarifs postaux préférentiels. Elle peut également délivrer aux publications la possibilité de bénéficier du taux de TVA réduit (2,10 %).
    2.  « Proposer l’inscription sur la liste des entreprises ayant le statut d’agence de presse« . La CPPAP peut se prononcer sur l’éligibilité à ce statut, conformément à l’ordonnance du 2 novembre 1945, mise à jour par la loi du 22 mars 2012 de simplification du droit.
    3.  « Reconnaître la qualité de services de presse en ligne« . Les critères de reconnaissance sont définis par le décret n°2009-1340 du 29 octobre 2009. Cette reconnaissance ouvrant notamment le droit d’appliquer le taux de TVA réduit sur la vente des contenus numériques.

     

  1. Les avis délivrés par la CPAPP sont susceptibles de recours devant la juridiction administrative.

Origine et composition de la CPAPP

Créée en 1945, la CPAPP souvent appelée simplement « Commission paritaire », est affiliée au ministère de la Culture. Elle est composée de manière paritaire de représentants des entreprises et agences de presse, désignés par les organisations professionnelles réputées les plus représentatives. La commission est présidée par un conseiller d’Etat nommé par le ministre chargé de la communication. Les ministères de la Culture, du Budget, de l’Economie et de la Justice dispose également de représentants nommés par le ministre concerné.

Le site internet de la CPAPP fournit de nombreuses informations complémentaires sur ses travaux, dont ses rapports d’activité et ses publications.


Investigation

L’investigation est l’une des méthodes utilisées dans le journalisme pour recueillir des informations. Le journaliste d’investigation mène une démarche active en ce sens. Il mènera ainsi un type d’enquête impliquant des interviews, de la recherche d’éléments via des archives ou tout autre source de d’informations (statistiques, règlementaires…).

Par nature, le travail du journaliste est d’investiguer sur l’information initiale, qu’il s’agisse d’un dépêche d’agence de presse, un de tout autre communiqué, d’où qu’il émane. Il peut alors s’agir d’une simple vérification sur l’authenticité des sources, primaire et secondaire.

L’enquête : un journalisme d’investigation

Appelé aussi journalisme d’enquête, l’investigation est la pratique du journaliste d’investigation. L’enquêteur procède ainsi à des recherches approfondies et provenant de sources diversifiées, afin d’étudier, de révéler ou d’attester un  fait d’actualité. Cette pratique s’exerce dans le respect des règles déontologiques du journalisme, notamment, en ce qui concerne le respect et le recoupement des sources.

Investigation et reportage

L’investigation se distingue d’autres genres de journalisme tels que l’analyse politique, le commentaire d’actualité ou de l’éditorialisme qui ne résultent généralement pas d’une investigation préalable. On peut également comparer le rôle de l’enquêteur à celui du reporteur. Ce dernier pouvant se contenter de simplement rapporter des faits quand le premier aspire à en étudier les origines.

Investigation, l’étymologie

Le substantif « investiguer » s’inspire de l’anglais « to investigate » se traduisant par « enquêter ».  Les médias anglo-saxons sont à l’origine de l’engouement pour le journalisme d’investigation. Cependant, on note qu' »investiguer est issu du latin explicite « investigare » (« suivre la piste, chercher ») ; une étymologie suffisamment explicite.

Chiens écrasés

La rubrique des chiens écrasés est l’appellation familière, humoristique voire péjorative, du jargon journalistique pour désigner une rubrique relatant des faits divers n’ayant que peu d’intérêt.

Les informations sans grande importance contenues dans cette rubrique n’ont généralement aucun lien les unes avec les autres. Également, ces informations n’ont pas non plus de lien avec l’actualité.

Chiens écrasés : au plus bas de la hiérarchie de l’information

La rubrique des chiens écrasés peut être placée au plus bas de la hiérarchie de l’information. Son utilité première est de permettre de combler un espace vide dans un média de presse traditionnelle en cas d’article non livré par un rédacteur et dont il faut pallier l’absence.

Dans le passé, la présence de cette rubrique était assumée par les éditeurs de certains supports, en raison de la dimension récréative qu’elle pouvait offrir aux lecteurs. En effet, la collection de faits divers insignifiants, anecdotiques voire insolites pouvait jouer le rôle d’intermède égayant, un moment, la lecture d’un journal.